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EspañolMuséum
Une superbe bâtisse bourgeoise du XIX éme siècle sur les bords du chemin de halage.
C’est là que le Muséum d’Histoire naturelle de la ville de Bayonne se situe.
Il ne se visite pas, les collections dorment dans des salles obscures.
J’apprends que le Muséum déménage bientôt à la plaine d’Ansot . Je souhaite alors réaliser un reportage pour conserver la mémoire des lieux .
Au mois de mai 2009, je suis accueillie et guidée avec beaucoup de gentillesse par l’équipe du Muséum très attachée à cet environnement.
Je suis projetée dans le passé car tout dans ce lieu est resté figé dans le XIX éme siècle.
Je photographie en numérique dans un souci d’inventaire les différents espaces extérieurs et intérieurs :
- le parc, le bâtiment principal que constitue la maison bourgeoise et ses annexes : une ferme, des écuries, un ancien four à pain, un ancien poulailler ;
- des éléments d'architectures et d'ameublement : tapisseries d’origines, faïences, boiseries, cheminées ;
- les animaux dans leurs réserves.
Il y a aussi les traces cachées qui vous émeuvent parce qu’elles sont laissées là comme une liberté d’expression et vous replacent dans le contexte historique de l’époque. C’est le cas pour cette inscription passionnelle sortie des tripes, gravée au couteau et découverte sur un moulage de crocodile qui rappelle à quel point cet évènement avait suscité la honte, le sentiment d’injustice et divisé l’opinion « Vive Dreyfus ».
Et puis des découvertes qui vous attristent parce qu’elles vous ramènent à une vision douloureuse comme ce squelette de femme étiqueté négresse que je photographie avec tendresse comme pour racheter la honte.
La particularité de ce lieu et ce que j'y découvre me donne envie de photographier au moyen format, des images plus subjectives à l’aide de mise en scène.
C’est là que le Muséum d’Histoire naturelle de la ville de Bayonne se situe.
Il ne se visite pas, les collections dorment dans des salles obscures.
J’apprends que le Muséum déménage bientôt à la plaine d’Ansot . Je souhaite alors réaliser un reportage pour conserver la mémoire des lieux .
Au mois de mai 2009, je suis accueillie et guidée avec beaucoup de gentillesse par l’équipe du Muséum très attachée à cet environnement.
Je suis projetée dans le passé car tout dans ce lieu est resté figé dans le XIX éme siècle.
Je photographie en numérique dans un souci d’inventaire les différents espaces extérieurs et intérieurs :
- le parc, le bâtiment principal que constitue la maison bourgeoise et ses annexes : une ferme, des écuries, un ancien four à pain, un ancien poulailler ;
- des éléments d'architectures et d'ameublement : tapisseries d’origines, faïences, boiseries, cheminées ;
- les animaux dans leurs réserves.
Il y a aussi les traces cachées qui vous émeuvent parce qu’elles sont laissées là comme une liberté d’expression et vous replacent dans le contexte historique de l’époque. C’est le cas pour cette inscription passionnelle sortie des tripes, gravée au couteau et découverte sur un moulage de crocodile qui rappelle à quel point cet évènement avait suscité la honte, le sentiment d’injustice et divisé l’opinion « Vive Dreyfus ».
Et puis des découvertes qui vous attristent parce qu’elles vous ramènent à une vision douloureuse comme ce squelette de femme étiqueté négresse que je photographie avec tendresse comme pour racheter la honte.
La particularité de ce lieu et ce que j'y découvre me donne envie de photographier au moyen format, des images plus subjectives à l’aide de mise en scène.
